Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des poèmes et des chats
9 octobre 2007

CYCLAMEN

Petite fleurette ignorée
Qui fuyais tout regard humain,
De ta retraite préférée
Tu passas un jour dans ma main.

Comme tu te cachais, sauvage,
Te plaisant à me voir souffrir !
Mais sous ton abri de feuillage
Ton parfum te fit découvrir.

Oh ! quelle odeur suave et douce !
Avec quel intime bonheur
Je cueillis dans son lit de mousse
Ta frêle et ravissante fleur !

Mais n'ai-je pas été trop vite
(On est égoïste parfois)
En t'enlevant, pauvre petite,
L'air pur de Salève et des bois,

Le papillon, la mouche folle
Qui s'enivrait de ta beauté ?
Ta feuille tombe et ta corolle
N'a plus son rose velouté.

Pour un caprice, ma mignonne,
Je ne veux pas te voir mourir :
Séparons-nous ; au vent d'automne
Tu pourras encor refleurir

Adieu ! Jouis ! que ton calice
Se redresse à l'éclat du jour.
Je t'aimais... et le sacrifice
A suivi de bien près l'amour.

M. AIGUEPERSE

cyclamen

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Des poèmes et des chats
Publicité
Archives
Des poèmes et des chats
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 982 968
Publicité