15 mars 2007
Le poids des deuils lointains
Le poids des deuils lointains pèse encor sur mon âme,
Le temps inexorable alourdit le passé,
Et mon être de chair au coeur las et blessé,
Essaye vainement de maintenir sa flamme.
Ce n'est pas une plainte et ce n'est pas un blâme.
L'implacable destin ne m'a pas offensé,
Mais, calme en l'attendant, et sans être pressé,
Je bénirai la mort m'apportant son dictame.
L'activité me plaît, je chéris le printemps,
J'aime un rire enfantin, les fleurs et le bon temps,
Mais, trop vite, à mon gré, je sais que je me leurre.
Emotif et sensible et vivant souvenir,
Je souffre de mon mal sans craindre l'avenir
Car c'est de mon émoi que, bien souvent, je pleure.
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