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Des poèmes et des chats
27 février 2007

Du chagrin pour Kiwi

Bientôt la fin des vacances, encore un peu de paresse
Puis l'évènement imprévu qui perturba ce frais matin d'été
Pour mes petits enfants ce fut leur première tristesse
Et pour le grand-père Etienne un moment d'anxiété.
Gisait, mort, sans blessures apparentes, prés du portail.
Heurté par une auto, il succombait à une hémorragie
Mais lutta pour retrouver l'affection, la chaleur du bercail.
Avant de mourir, il pensa à la douleur de toute la maisonnée
Qui le retrouverait inerte, couché sur le côté, au pied d'une marjolaine.
Il revit, j'en suis sûr, son avant dernière journée
Où il jouait, comme un petit fou, avec sa pelote de laine.
Ce qui adoucit ma peine en cet instant tragique
Ce fut le comportement de mes petits enfants, leur maître.
J'ai décelé en eux leur inclination et par leur mimique
Une façon d'aimer passionnément, sans le laisser paraître.
Nous l'avons enterré dans notre beau jardin
A l'ombre des lauriers-tins, près du grand cerisier.
Une pierre plantée rappellera à tous ce gros chagrin
Eprouvé par ceux qui le cajolaient, Frédéric et Olivier.
Kiwi, tu nous a procuré des instants merveilleux ;
Avec toi nous avons connu un certain bonheur
Ta vie sur terre fut courte, mais fut très heureuse
Et par nos caresses tu as ressenti des moments de douceur.
Je ne puis résister, plus longtemps, à vous dire qui était Kiwi.
C'était sans conteste le plus beau chat des environs,
Qui vécut près de nous, câliné adulé, trois ans et demi
En sous dispensant beaucoup de joies et de ronrons.
On peut aussi aimer un chat.

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