9 avril 2012
Les étrennes de l'orphelin
Fridelin est couché sur la marche de pierre, Au poche de l’église, en un coin ténébreux. Il voudrait bien dormir, le petit malheureux, Mais en vain : le sommeil déserte sa paupière Et le clément oubli se soustrait à ses vœux, Car toujours l’orphelin grelotte...