5 février 2014
Colombe
Colombe, ma Colombe amoureuse et blessée
Pourquoi gémir encore au plus sombre des bois ?
De t'avoir un seul jour si longtemps caressée
Je souffre de sentir ce vide sous mes doigts.
Les souffles de la mer parfument les collines,
Jamais printemps mortel n'avait fleuri plus beau...
Colombe, dans le vent si déjà tu t'inclines,
Revole vers mon coeur comme vers un tombeau.
Revole vers mon coeur, Colombe, la première !
Mon ciel est sans oiseaux, mon coeur est déserté.
Tes ailes brilleront dans la jeune lumière
Et j'y verrai le signe éclatant de l'été.
Robert HOUDELOT
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