11 novembre 2012
Le dimanche
Sous la blonde pâleur des aubes estivales,
A travers des genêts, quelque chaume, un labour,
Je me rends, le dimanche, à l'église du bourg,
Dont le vieux clocher gris, aux lignes ogivales,
Émerge du milieu du bois, par intervalles.
Sur ma route, fermiers et bouviers d'alentour,
Touchant leurs grands chapeaux, me donnent le bonjour.
Et nous causons bétail, fourrages, céréales.
A l'église, ma place est dans les bancs du choeur,
Et j'y prie avec foi, sans regret, sans rancoeur,
Ce Dieu bon qui m'a fait aimer mon humble vie
Et préférer à tout vos charmes, bois et champs,
Près parfumés, ruisseaux chanteurs, soleils couchants,
Et qui m'a préservé du poison de l'envie.
Arsène VERMENOUZE
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