25 janvier 2012
Paul Véronèse
Lorsque Paul Véronèse autrefois dessina
Les hommes basanés des Noces de Cana,
Il ne s'informa pas au pays de Judée,
Si par l'or et l'argent leur robe était brodée, -
De quelle forme étaient les divins instruments
Qui vibraient sous leurs doigts en ces joyeux moments.
Mais le Vénitien, en sa mâle peinture,
Fit des hommes vivants comme en fait la Nature.
Sur son Musicien on a beau déclamer,
Je ne puis, pour ma part, m'empêcher de l'aimer ;
Qu'il tienne une viole, ou qu'il porte une lyre,
Sa main étant de chair, je me tais et j'admire.
Antoni DESCHAMPS
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