10 juillet 2011
Préludes
Avais-je oublié les sirènes,
Les berges tendres de la Seine
Et les chansons de mon pays
Plus nombreuses que ses épis
Et plus vives que ses fontaines !
Ou suffirait-il qu'une allée
S'ouvre dans les forêts ailées,
Qu'un ciel déchire ses linceuls
Pour que l'homme ne soit plus seul !
Est-ce assez d'une ombre envolée
Pour que je creuse, moi, un puits
A même l'espace et la nue
Aussi profond que je le puis
Jusqu'à trouver la source nue
De ma pensée au bout des nuits
Où règne une étoile inconnue ?
Léon MOUSSINAC (contemporain)
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