4 avril 2010
L'Oeuf de Pâques
Pour combler nos soldats de fines friandises
On a dévalisé glaciers et confiseurs.
Nouant pieusement les pimpantes faveur,
Les mamans ont bourré les colis de surprises.
Jacquot, le benjamin, n'a pas voulu qu'on dise
Que lui seul avait droit encore à des douceurs.
"Envoyez à papa mon dessert :" Et ses soeurs
Admirent qu'il ai su mater sa gourmandise.
Mais tout ce chocolat dirigé vers le front
Laisse l'enfant rêveur. "Hélas ! soupire Jacques,
Il n'en restera plus quand les fêtes viendront !"
Erreur ! Grands et petits auront leur oeuf de Pâques.
Il contient le présent de nos soldats. Et c'est
L'Alsace enfin rendue à tous les coeurs français.
Charles CLERC
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