19 avril 2009
Joie et Tristesse
Je connaissais là-bas, dans un petit buisson
Qui borde le sentier de sa fraîche verdure,
Solidement construit dans la frêle ramure,
Un joli petit nid, demeure un pinson.
Et j'allais tous les jours écouter la chanson
Que le mâle disait, ainsi qu'un doux murmure,
A la femelle qui sur sa progéniture
Veillait avec un soin rempli d'attention.
Mais un jour quand je vins, et le père et la mère
N'avaient plus cet air gai qu'ils avaient d'ordinaire.
Au contraire tous deux poussaient les plus grands cris.
Je m'approchai. Qui donc avait pu rendre vide
Ce joli nid ? Etait-ce un chasseur trop avide ?
Non ; mais un chat cruel avait pris les petits.
Pierre JANNIN
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