18 décembre 2008
Promenade Matinale
Par un clair matin de soleil
M'arrachant aux lacs du sommeil,
Pour respirer les senteurs fines
Je m'en allais dès les matines.
Le zéphyr voltigeait charmant,
Moi, j'admirais les aubépines
En rêvant.
L'aube entr'ouvrait avec mystère
Son délicat manteau rosé
Lors, tout s'éveillait sur la terre :
Le jour se levait reposé.
Sur la branche, bijou vivant,
L'oiselet se tenait posé
En chantant.
Malgré l'éclat du jour vainqueur,
Malgré l'attrait de la nature,
Soudain je sentis en mon coeur
S'ouvrir une ancienne blessure.
Rien ne me parût plus charmant.
Navré je quittai la ramure
En pleurant.
Adhel BOILLOT
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