8 décembre 2008
L'oiseau-mouche
Il est si petit qu'il se perd
Quand du soir souffle la risée ;
Par une goutte il est couvert,
Par une goutte de rosée.
Du chasseur il brave le plomb,
Car où l'atteindre ? Il est si frêle,
Et si léger qu'un cheveu blond
Pèse plus à l'air que son aile.
Il s'endort au milieu des fleurs,
Et quand il court de tige en tige,
Avec son chant et ses couleurs,
Il semble une fleur qui voltige.
On voit faner son vermillon,
Si la main d'un enfant le touche ;
Il est moins grand qu'un papillon,
Un peu moins petit qu'une mouche.
L. G.
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