6 septembre 2008
A la source
D'avoir touché le ciel, l'eau légère murmure.
Elle achève en chantant son voyage d'eau pure,
Car elle fut la pluie heureuse et se souvient
Du temps qu'elle vécut ce rêve aérien.
Fontaine, j'ai, pour toi, quitté la ville aride,
Et je reste à genoux près du feuillage humide
Pour contempler l'azur à l'eau vive mêlé.
J'ai bu. J'ai bu le ciel qui tremble dans la source.
Adieu, fontaine, adieu. Je pars désaltéré :
Je garde, pour mes soifs, un nuage à la bouche.
Armand BERNIER
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