17 juin 2008
Le soleil garde seul...
Mes pas ont retrouvé la vallée de l'enfance ;
la cavée était vide et les monts dénudés.
O bois dont je rêvais, crêts assombris de hêtres,
le soleil garde seul son âge et sa beauté.
Là-bas où dans les joncs croupissent les eaux mornes,
l'eau vive se jouait de ma jeunesse,
des sonnailles passaient de la lande au pacage...
Le soleil garde seul son âge et sa beauté.
Conrad Ferdinand MEYER
Bouleau : Eric Macho : Peintre du pied
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