17 avril 2008
Le rayon de lune
C'est le pinceau de lumière du poète
Qui surprend le baiser tendre de deux amants
C'est le témoin de leur doux tête à tête,
C'est le confident nocturne de leurs serments.
Il tient en éveil la fauvette qui couve
Et qui tressaille dès le moindre bruit furtif.
Il apaise les frayeurs qu'elle éprouve
Et il rassure ce pauvre oiseau craintif.
C'est le projecteur braqué sur le soliste,
Le torrent vif qui donne la sérénade
Aux herbes folles, autour de la cascade.
Il éclaire la scène pour les artistes,
Pour la rose qui éclot, qui perd ses voiles
Et qui resplendit sur la piste aux étoiles.
René ROQUES
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