17 février 2008
Sonnet
Qu'il est triste, mon Dieu de n'avoir plus sa mère !
Chers petits orphelins, qui donc guide vos pas ?
Qui sait par un baiser sécher vos paupières ?
Qui sourit à vos yeux ? Qui vous suit pas à pas ?
Qui répond à vos voix, charmant et doux mystère ?
Qui vous tient sur son coeur, et vous parle tout bas ?
Personne, mes chéris, vous n'avez plus de mère !
Votre gazouillement on ne le comprend pas !
De l'amour maternel, de ses tendres caresses,
De ses regards si doux, si remplis de tendresses,
A peine vous avez le triste souvenir !
Le soir quand vous fermez vos yeux aux regard d'ange,
N'appelez plus maman, car ici-bas tout change,
Votre mère est partie, et ne peut revenir !...
Anonyme - 1892
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