L'adieu pathétique d'un cheval à son maître
Je t'ai donné longtemps le meilleur de moi-même
Tu caressais mon front en murmurant, je t'aime
Lorsque fou d'orgueil ces beaux soirs de victoire
Et moi, je partageais notre éphémère gloire.
Je jurais de gagner tous les prochains concours
Afin de conserver ta joie et ton amour
Mais aujourd'hui, hélas, mes forces m'ont trahi
Et toi, dont je croyais pourtant être l'ami,
Tu as suggéré le mot abandonné
Car si la parole ne m'a été donnée
A vous côtoyer longtemps, vous les humains
J'ai acquis de vos mots, le sens trop certain.
Tu m'as regardé sans paraître me voir
Lorsqu'on a prononcé "bon pour l'abattoir"
Mais toi, en qui j'avais entière confiance
Etait-il vraiment, feint ce ton d'indifférence ?
Si grand soit-il le coeur d'un canasson
Ne contient point de haine, mais beaucoup d'affliction
Mêlée de tristesse lorsque approche la mort ;
Mais pouvais-je ignorer quel était mon sort ?
Je préfère ne pas mettre de commentaires car je vais être TRES grossière envers ces gens là ! Si on pourrait peut-être faire pareil pour eux, le jour où ils ne "rapporterons" plus suffisament......