Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des poèmes et des chats
11 janvier 2007

SAINTE

Dans la calme chapelle à la blancheur de l'albâtre,
Où les cierges ardents font un jour chaud, rougeâtre,
A genoux, les deux mains jointes sur son missel,
Les yeux fixes, pensifs, sur le gothique autel,
Tante prie... et l'on voit, dans la douce pénombre,
Sa transparente coiffe et son vêtement sombre,
Par les cierges, la lampe, étrangement dorés
Ses limpides yeux bleus paraissent inspirés,
Son front est rayonnant, sous sa blanche auréole,
Elle semble écouter quelque intime parole.
On sent, à son extase, à sa sérénité,
Quelque courant entre elle et la Divinité.
Le Sacré-Coeur debout, sainte Anne, sa patronne,
La regardent tous deux du haut de leur colonne.
Si l'on venait maudire, outrager Dieu chez nous,
Elle se lèverait, et, sans aucun courroux,
Gardant ce doux regard aù rayonne son âme,
Droite devant l'autel, étendant ses deux bras,
Elle saurait, pour Dieu, simplement, mourir... d'âme !
Sans pousser un soupir, sans reculer d'un pas !

Anne-Marie G. de H.

Publicité
Publicité
Commentaires
Des poèmes et des chats
Publicité
Archives
Des poèmes et des chats
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 982 829
Publicité