28 décembre 2006
Mémoire
Que ce soit en plein jour, que ce soit dans la nuit,
Son visage, vers moi, s'avance à l'infini.
Je vois sa bouche s'ouvrir, ses grands yeux me fixer,
Je sens mon corps se tendre et mes yeux se fermer.
Ma mémoire en profite, comme un film cruel
Pour repasser sans trêve des images si belles.
Mon esprit vagabonde et torture mon coeur.
Qui se souvient ému de ce parfait bonheur.
Puis lentement mes yeux se rouvrent à la vie
Et mon âme chavirée sort de sa léthargie.
Je tente bêtement de n'plus penser à lui
Sachant que chez lui, tout là-bas, il m'oublie.
Valérie Meillet Lehmann
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